«Le bon leadership s’apprend»

Fidélisation du personnel

«Le bon leadership s’apprend»

4 janvier 2022 agvs-upsa.ch – Les résultats de l’enquête de l’UPSA le prouvent: les cours de Roland Gasche consacrés au leadership et aux entretiens avec les collaborateurs sont très appréciés. Dans une interview, Roland Gasche indique quelles sont les qualités d’un bon cadre dirigeant et comment fidéliser les collaborateurs à long terme. 
 
Liste des prochains cours (en allemend):

2 mars 2022: «Meine Wirkung als Führungsverantwortliche/r», AGVS-Ausbildungszentrum St. Gallen
14 avril 2022: «Dialog – das neue Mitarbeitergespräch», Bern Mobilcity
6 septembre 2022: «Meine Wirkung als Führungsverantwortliche/r», Bern Mobilcity


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Les collaborateurs attendent beaucoup de leur chef et l’observent constamment: Roland Gasche. Source: UPSA-Médias


Roland Gasche en est convaincu: le bon leadership s’apprend. Copropriétaire de la société de conseil Ashanti AG établie à Kirchberg (BE), il propose depuis 2018 les deux cours UPSA «Le dialogue, la nouvelle formule pour l’entretien avec le collaborateur» et «Le responsable de direction et son impact sur la performance des collaborateurs». Roland Gasche sait quels sont les atouts et les failles de la plupart des entreprises en matière d’encadrement du personnel. «Dans les garages, les bons mécatroniciens deviennent souvent chef d’atelier, sans toutefois disposer des compétences requises pour ce nouveau poste de direction. Les collaborateurs peuvent être excellents dans l’atelier et se montrer à la hauteur grâce à leurs capacités opérationnelles, mais les qualités nécessaires pour assumer et exécuter avec autant de succès des tâches de direction leur font souvent défaut», déclare-t-il. Ces derniers doivent en effet connaître leur rôle et la responsabilité qu’il implique. 

Roland Gasche aime commencer son cours en demandant quels sont les objectifs et les valeurs des entreprises d’où viennent les cadres. Rares sont les participants à même de répondre à cette question. Son explication est la suivante: comment transmettre aux collaborateurs les objectifs et la vision de son entreprise si on ne les connaît pas ou s’il n’y en a pas? Et comment sensibiliser le personnel aux tâches qu’il peut accomplir pour contribuer à la réalisation des objectifs de l’entreprise? Une bonne communication est essentielle. «Les collaborateurs attendent beaucoup de leur chef et l’observent constamment.» Il ne suffit pas d’être productif. Il faut appréhender l’atelier dans sa globalité. La fonction de cadre implique par ailleurs un devoir d’information. «Si, par exemple, on ne connaît pas les objectifs, il faut interroger ses propres supérieurs.»

Roland Gasche explique que la fidélisation des collaborateurs est souvent liée à la qualité du leadership. «On ne peut pas motiver les gens, mais on peut faire en sort de ne pas les démotiver.» Il s’agit parfois de détails. On peut commencer la journée par un concours ou organiser un rangement collectif de la salle de pause. Selon lui, chercher à renforcer à long terme la motivation du personnel par une augmentation de salaire est un leurre. «L’environnement doit être favorable et le manque de transparence est fatal.» Le leadership doit être perméable et transparent. Les collaborateurs comprendront qu’un responsable déclare par exemple ouvertement qu’il s’absente deux heures. «On peut indiquer qu’on ne sera joignable pendant ce laps de temps qu’en cas d’extrême urgence et qu’on sera ensuite de retour. Il est important de communiquer clairement.» 

Cela vaut également pour les entretiens avec les collaborateurs. Dans le deuxième cours «Le dialogue, la nouvelle formule pour l’entretien avec le collaborateur», les participants apportent des documents pour leur feedback. «Souvent, ces documents ressemblent à une check-list d’atelier», indique Roland Gasche. «Une check-list fonctionne dans l’atelier pour les aspects techniques, mais pas pour un entretien.» C’est de relations humaines qu’il s’agit. Le conseil de Roland Gasche: «Poser des questions plutôt que parler.» Le dialogue est important, tout comme la souplesse. Une organisation de travail flexible peut être envisagée. «Un collaborateur peut souhaiter travailler neuf mois d’affilée, puis faire une pause de trois mois. Pourquoi ne serait-ce pas possible?» C’est également une question de génération. «Le monde n’est plus le même qu’il y a 60 ans.» 

De telles idées sont très bien accueillies par les participants au cours, comme le montre une enquête UPSA interne. Les interventions de Roland Gasche y sont largement saluées. Âgé de 65 ans, ce dernier a acquis son expérience au cours d’une longue carrière. Formé dans l’hôtellerie, il a dirigé plusieurs hôtels à l’étranger pendant quelques années. De retour en Suisse, il a travaillé en tant que conseiller pour la main-d’œuvre étrangère dans une entreprise américaine et a voyagé comme conférencier dans toute l’Europe. Il transmet aujourd’hui son savoir en tant que responsable pédagogique au sein de l’association HotellerieSuisse. 

«J’ai toujours cherché à faire un travail qui me plaisait», déclare-t-il. Il ne pouvait pas en être autrement. La vie est trop courte pour exercer une activité à contrecœur. «Il est tragique de voir combien de personnes se rendent chaque jour au travail la mine triste.» Dans son activité de conseil, il apprécie tout particulièrement la communication avec les personnes venues d’entreprises mais aussi de secteurs très variés. «Je peux contribuer à leur faciliter la vie dans l’entreprise, ce qui merveilleux», déclare-t-il.

 

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